OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE
Diffusé au théâtre la Chapelle les 18,19,20,21 novembre et en supplémentaire le 22, 20h et au Off Cinars les 19 et 20 novembre, 12h30.

Poursuivie par l’ombre de cette relation qui n’en est plus vraiment une, une jeune femme se retrouve face à elle-même, face au gouffre qui s’ouvre à ses pieds, face au désir de plaire, à l’angoisse de la solitude et à l’abysse de ses pensées. Obsolescence programmée est un spectacle solo multidisciplinaire où l’univers des dispositifs interactifs est utilisé dans le but de confondre danse, théâtre et arts visuels, les différents arts s’harmonisent, s’imbriquent, se répondent en créant une exaltante poésie. L’état psychologique du personnage est travaillé de manière chorégraphique par des états de corps, souvent un corps contracté et tendu avec lequel des visuels interagissent. À cela s’ajoute une narration par une voix hors-champ. Les images nous font naviguer dans des lieux qui semblent réels mais qui sont parfois peu discernables. Sur une scène inclinée, qui a la forme d’un écran de cinéma, la danseuse évolue à travers images et atmosphères, un travail aussi sensoriel que visuel. Obsolescence programmée s’adresse aux amoureux d’art multidisciplinaire qui souhaitent voir danse, arts visuels et musique se passer le relais en importance.

DIRECTION ARTISTIQUE : Nans Bortuzzo
INTERPRÉTATION : Miriah Brennan et Anabel Gagnon
COLLABORATION À LA CHORÉGRAPHIE : Catherine Gaudet, Virginie Brunelle
RÉPÉTITRICE : Lucie Vigneault
TEXTE ET VOIX : Alexa-Jeanne Dubé
VISUELS & PROGRAMMATION : Nans Bortuzzo
COSTUMES : Claudia Chan Tak
DURÉE: 60min
RÉSIDENCES DE CRÉATION : Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, Théâtre La Chapelle, Cité internationale des Arts de Paris, Studio Artificiel.

CRITIQUES
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– Création du troisième type – Nayla Naoufal, 19/11/14 – Le Devoir
« Grâce aux projections, sa peau semble parfois travaillée avec de la matière, gagnant en densité et en porosité. Se tordant et se convulsant, son corps devient désarticulé et difforme, offrant une perspective scénique rafraîchissante. Cultivant à la fois la délicatesse de la contemplation et l’empathie corporelle, Obsolescence programmée fait spectacle, tout en donnant à vivre une expérience qui s’éprouve physiquement. Avec son choré-cinéma entre science-fiction et cinéma expérimental, Bortuzzo a compris que les sens travaillent conjointement ».

– Immersion dans la tourmente – Philippe Couture, 19/11/14 – Voir
« Il est musicien, vidéaste, photographe et maintenant artiste du spectacle: Nans Bortuzzo réunit tous ses talents dans le spectacle Obsolescence programmée, une exploration vidéo-immersive des tourments d’une femme désorientée. Quiconque fréquente le théâtre ou la danse à Montréal a déjà aperçu le nom de Nans Bortuzzo dans un programme de soirée, comme concepteur sonore ou comme vidéaste, parfois comme photographe de scène. L’étendue de ses activités est vaste et son travail est ainsi parfaitement inclassable. Son spectacle Obsolescence programmée, sans surprises, est au confluent des genres et des disciplines ».

– Where dance and  technology  meet – Victor Swoboda, 14/11/14 – Montréal Gazettte
« For better or for worse, technology is causing a shift in the traditional dance hierarchy. No longer does the choreographer necessarily stand at the centre of creation. In the case of the new hour-long solo at La Chapelle next week, Obsolescence programmée, its central creative figure was not a choreographer but musician/photographer/videographer Nans Bortuzzo. Hovering at the sides were Montreal choreographers Catherine Gaudet and Virginie Brunelle ».

– La voix cinématographique – Audray Julien, 17/11/14 – DFDanse
« Un des points forts des plus subtil, mais ô combien efficace, fut l’apport musical. Bortuzzo, qui signe également l’ambiance musicale, a su assembler toutes les pièces de l’univers qu’il souhaitait créer. On passe d’une trame déchaînée à une pièce de piano légère, toutes les ambiances sont justement établies pour le propos de chaque section. Tout en étant souvent à tort considérés comme sous-jacents, les choix musicaux font une énorme différence. Obsolescence programmée s’adresse aux amoureux d’art multidisciplinaire un peu rêveurs qui souhaitent voir danse, arts visuels et musique se passer le relais en importance ».

– Danse avec les ombres – Jean-Christophe Cuttaz, 19/11/14 – Diffractions
« Il y a quelque chose de magique dans Obsolescence programmée, car on ne peut qu’être captivé par l’ombre ou la lumière qu’elle projette tour à tour, qui émanent de son corps, de ses gestes, dans un ballet fascinant et hypnotique rythmé par un environnement sonore tout aussi englobant. C’est de cette interaction que jaillissent la beauté et la poésie. On se souviendra du final subtil où l’interprète se répand en une flaque d’ombre, après avoir lutté pour retourner vers la lumière ou cherché à s’en libérer. Une expérience marquante ».

– Obsolescence programmée – Marie-Luce Gervais, 19/11/14 – MonThéâtre
« Obsolescence programmée est un spectacle viscéral qui ébranle et émeut de par sa musique envoûtante, ses images poétiques, ses chorégraphies sensibles, sa qualité d’interprétation, sa mystérieuse pénombre et ses magnifiques projections ; c’est le genre de spectacle qui laisse sa trace en continuant de nous habiter bien après la sortie de la salle ».

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